24 octobre 2014 AccueilMédecineMédecine douceHoméopathiePathologiesIritis et homéopathie

Traiter l’iritis par l’homéopathie

L’iritis est le plus souvent induite par des maladies telles que spondylarthrite ankylosante et la polyarthrite rhumatoïde. Négliger le traitement de cette pathologie peut conduire à la cécité. Elle peut être toutefois prise en charge de manière efficiente par l’homéopathie.

Toute comme dans un appareil photo, l'iris joue au niveau de l'œil le rôle de diaphragme. Cette membrane, au milieu de laquelle on retrouve la pupille, gère l'entrée de la lumière. Son inflammation entraîne implicitement une perturbation profonde de la vision. En examinant attentivement l'œil touché, on remarque un rapprochement entre la pupille et le cristallin. La vision se brouille et l'acuité visuelle du patient chute de façon spectaculaire. Le sujet éprouve d'intense céphalées et des brulures au niveau des yeux. Maladie plutôt rare, l'iritis n'affecte en général qu'un seul des deux yeux.

La maladie est rarement isolée. Elle est très souvent associée à une iridocyclite, qui correspond à une altération de la partie de l'œil responsable de la lubrification de l'œil, de la sécrétion des larmes et de la mise au point. L'iritis peut avoir diverses causes. Elle est le plus souvent induite par d'autres maladies à l'instar de la maladie de Behcet, la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Steele. La maladie peut devenir chronique si le patient souffre également de sinusite, d'infection dentaire ou de troubles urinaires.

Les remèdes homéopathiques utilisés pour traiter l'iritis

La prise en charge de l'iritis cible la cause du mal. Elle vise notamment à éviter que le cristallin et le bord de la pupille ne s'accolent. Pour ce faire, les remèdes homéopathiques utilisés doivent entraîner une dilatation de la pupille. Aconitum Napellus convient parfaitement pour la prise en charge des cas d'iritis induits par des températures basses et une hygrométrie très faible. De même, les cas d'iritis dus à un traumatisme de l'œil peuvent être pris en charge à l'aide d'Aconitum Napellus.

La prise en charge classique de l'iritis fait appel à une combinaison de 3 remèdes de référence à savoir Rhus Toxicondendron 5 CH, Mercurius Corrosivus 5 CH et Euphrasia Officinalis 5 CH. Les doses respectives seront constituées de 3 granules et le patient devra alterner la prise de ces trois remèdes sur une base journalière. De façon pratique, il prendra le premier remède le matin, le second à midi et le troisième en début de soirée. Les complications, à l'instar de la conjonctivite et de la photophobie sont, quant à elles, traitées à l'aide d'Hepar Sulfuris.

Précautions et mise en garde

L'iritis n'est pas à prendre à légère, car ses complications peuvent conduire à une cécité totale de l'œil affecté. Dès les premières manifestations, la consultation d'un médecin s'impose. Les généralistes n'étant pas suffisamment équipés pour poser un diagnostic précis, il faut recourir à un ophtalmologue.

Pathologies

Médecine douce

Santé Doc