6 décembre 2014 AccueilGrossesse et bébéFemme et grossesseProcréation médicalement assistée

L’assistance médicale à la procréation et ses procédés probants

L’assistance médicale à la procréation (AMP), ou procréation médicalement assistée, est une démarche médicale dont l’objectif est de permettre à un couple infertile d’avoir une grossesse. Elle consiste ainsi à favoriser le croisement des gamètes mâles et des gamètes femelles afin qu’une fécondation se produise. L’AMP a été pensée pour régler les problèmes de stérilité que rencontrent un grand nombre de couples dans le monde.

Dans un couple, la stérilité peut toucher l'homme et/ou la femme, même si dans la majorité des cas c'est la femme qui est en cause. L'infertilité est confirmée s'il n'y a aucune grossesse après des rapports réguliers, sans contraception, durant une période de 18 à 24 mois.

En France, 15 % des foyers sont confrontés à ce problème. L'AMP se présente comme l'une des solutions les plus fiables contre l'infertilité des couples, même si la réussite n'est pas garantie à 100 %. Ce procédé permet chaque année près de 20 000 naissances et est réalisé à partir de plusieurs techniques. Il est toutefois réglementé et fait l'objet de critiques pour des questions de morale et de bienséance.

Fécondation in vitro

Cette technique consiste à mettre en contact hors de l'utérus des ovules et des spermatozoïdes pour une surveillance de la fécondation. Son taux de réussite est de 25 % environ. Un traitement hormonal est subi par la femme afin de favoriser la maturation de plusieurs ovules à la fois. Après masturbation de l'homme, les spermatozoïdes sont recueillis et sont mis dans une boite de culture en présence des ovules déjà prélevées.

A l'aide du microscope, la fécondation de plusieurs de ces ovules est surveillée. On constate une division des œufs fécondés. Il s'agit d'embryons qui sont ensuite injectés dans l'utérus 3 jours après le prélèvement des ovules. Pour augmenter les chances d'obtenir une grossesse, 3 ou 4 embryons sont utilisés. Il est possible de les congeler pour utilisation future.

Insémination intra utérine

Cette technique est mise en pratique lorsque l'homme est infertile ou si les spermatozoïdes ne parviennent pas à franchir le cap du col de l'utérus. L'objectif est de faire une insémination artificielle. En d'autres termes, les spermatozoïdes sont injectés directement dans l'utérus. On les recueille après masturbation pour une injection le jour de l'ovulation à l'aide d'une pipette. L'insémination intra-utérine peut se faire avec le sperme d'un donneur quand celui de l'homme n'est plus opérationnel, comme c'est le cas dans les cas graves de stérilité masculine.

Injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes

L'ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection) est une technique dont l'invention est récente. Le taux de réussite de cette méthode est estimé à 30%. De prime abord, elle ressemble à la fécondation in vitro. Mais la différence fondamentale se situe au niveau de l'injection des spermatozoïdes dans l'ovule qui se fait à l'aide d'une micro-pipette. De cette façon, on a plus de chance d'aboutir à une fécondation.

L'ICSI est mise en pratique généralement lorsque le nombre de spermatozoïdes présents dans le sperme est faible au point de ne pas permettre une fécondation. Il peut arriver aussi qu'il n'y en ait pas du tout. Dans ce dernier cas, on procède à un prélèvement direct au niveau des canaux génitaux masculins et des testicules.

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